2007-05-14

Pour une politique agricole offensive...


Voici les diapositives de la présentation du GPAO lors de la soirée de la soirée du Club des ingénieurs agronomes du canton de Fribourg le 30 mars 2007 au restaurant de la Croix Blanche (photo) à Posieux.


2007-04-23

Der Zeitpunkt zum Handeln ist da

Die intensive Diskussion über das Freihandelsabkommen im Agrar- und Lebensmittelbereich (FHAL) zeigte die berechtigten Befürchtungen der Seeländer Landwirte, verdeutlichte aber auch das Fehlen von besseren Alternativen.

Tildy Schmid

Überaus speditiv erledigte Urs Jenni, Präsident des Landwirtschaftlichen Vereins Amt Erlach (187 Mitglieder) die statutarischen Geschäfte der Hauptversammlung um sich sogleich dem Thema: Freihandelsabkommen im Agrar- und Lebensmittelbereich (FHAL) mit der EU zu widmen. Der Mehrheit der mitten im landwirtschaftlichen Arbeitsleben stehenden Bauern ist der Referent Hans Burger, früher Lehrer an der Inforama, bestens bekannt und so verlief die Diskussion vertraulich und im freundschaftlichen Du. „Die Thematik wäre an sich einfach, hingegen die Umsetzung schwierig und die Auswirkungen auf den Ernährungssektor sehr gross“, sagte Burger, klar aber sei, „die Grenz-Öffnung kommt, wir können sie nicht verhindern.
Wichtig sei zu überlegen: „Wollen wir in der Agrarpolitik im gleichen Rhythmus weiterfahren wie die letzten 15 Jahre oder wollen wir - mit zusätzlichen Übergangshilfen - die unausweichlichen strukturellen Anpassungen schneller hinter uns bringen? Die Chance wäre, bei den immer offeneren Grenzen, zumindest unsere Marktanteile halten zu können.“ Für Burger, als Sekretär der Gruppe für offensive Agrarpolitik (GAOP), ist der zweite Weg der bessere und deshalb sei die Zeit zum Handeln gekommen.

Alle müssen über „die Bücher“
Die agrarpolitische Reform (seit 1992) stabilisierte die landwirtschaftlichen Einkommen und habe die von der Gesellschaft gewünschten Erfolge im Bereich Ökologie und Tierhaltung gebracht. Dagegen sei die Wettbewerbsfähigkeit gegenüber den Nachbarländern zu wenig verbessert worden. Dafür trage nicht die Landwirtschaft die Hauptschuld, denn nur der kleinere Teil der höheren schweizerischen Konsumentenpreise sei auf die Preise der landwirtschaftlichen Rohstoffe zurückzuführen. Für den Rest tragen die vor- und nachgelagerten Bereiche die Verantwortung. Mit einem FHAL im Agrar- und Lebensmittelbereich würden diese, im Gegensatz zu den bisherigen Reformschritten, wesentlich mehr miteinbezogen. „Nur mit einer Verbesserung der Wettbewerbsfähigkeit des gesamten Ernährungssektors können langfristig unsere Marktanteile und damit die Produktion gehalten werden“, ist Burger überzeugt. Deutlich zeigte die anschliessende Diskussion, dass die Überlegungen nachvollzogen werden können. Die Fragen betrafen unter anderem die hohen schweizerischen Lohnkosten, das fehlende Pachtlandangebot, die effektiven zusätzlichen Exportmöglichkeiten. Immer wieder spürte man die Sorgen um die Auswirkungen eines FHAL auf den eigenen, insbesondere den seeländischen Gemüsebaubetrieb. Unbestritten blieb, wie Präsident Urs Jenni zusammenfasste, dass der arbeitsintensive Gemüsebau zu den am härtesten betroffenen Branchen gehören wird.

AGRI - Interview de Hans Burger


Ancien directeur de l'OFAG, Hans Burger plaide ouvertement pour un accord de libre échange agricole (ALEA) avec l'UE. Interview.


Agri: Vous êtes un fin connaisseur de la politique agricole suisse pour avoir dirigé pendant de nombreuses années l'OFAG, quelle mouche vous a piqué pour que vous proposiez de tous "casser", avec un ALEA, ce que vous avez construit patiemment pendant des années?


Hans Burger: Ma proposition part du principe que la défense du statut quo n'est ni politiquement, ni économiquement envisageable. Le postulat de base est que si nous ne changeons rien, le contexte autour de nous va continuer d'évoluer avec ou sans notre consentement. Se battre pour les acquis actuels, en pensant maintenir la situation comme elle est aujourd'hui, est une illusion.


C'est justement pour maintenir une agriculture productive et développer ce qui a été construit patiemment pendant des années qu'un accord de libre échange pour tout le secteur agroalimentaire avec l'UE me semble une stratégie appropriée. Un premier pas avait d'ailleurs été fait dans cette direction avec PA 2002 et le libre échange pour le secteur fromager concernant environ la moitié de la production laitière.


Il serait donc tout à fait logique de poursuivre maintenant dans cette voie, mais en incluant les secteurs amont et aval de l'agriculture et en prévoyant des mesures d'accompagnement pour franchir ce pas décisif. C'est une façon, la seule réaliste, de redonner des perspectives à une agriculture productive dans notre pays.


Les détracteurs d'un ALEA, chiffres à l'appui, démontrent que les conséquences d'un tel accord pourrait allez jusqu'à la disparition du revenu agricole, qu'avez-vous à leur répondre?


De telles affirmations, se basant sur une appréciation purement statique et intellectuellement malhonnête, relèvent de la pure démagogie et partent de l'idée que l'agriculture et le secteur alimentaire auraient perdu toutes capacités de réagir et de s'adapter face à un tel défi.


Les conséquences sur le revenu d'un tel accord dépendent justement fortement de ces capacités. L'important est qu'il inclue également les secteurs en amont et en aval et qu’il offre des chances de maintenir la production et la transformation au pays. Voire de conquérir des parts de marché auprès de consommateurs se trouvant autour de la Suisse.


Ce n'est le cas ni avec l'OMC, ni avec d'autres accords bilatéraux avec des pays lointains desquels il sera de plus en plus difficile d'exclure l'agriculture. J'ajoute qu'il ne faut pas sous-estimer la capacité de réagir et de s'adapter de l'agriculture surtout si elle bénéficie de mesures d'accompagnement.


Plutôt que de conclure des accords de libre échange agricole ne serait-il pas plus judicieux de faire avancer l'idée d'une souveraineté alimentaire sur la scène internationale?


Un accord de libre échange avec l'UE offre la possibilité de sauvegarder à terme en Suisse une agriculture productive et une industrie agroalimentaire compétitive. C'est par cette politique que nous pourrons aussi sauvegarder une certaine souveraineté alimentaire. La simple poursuite de la politique actuelle, accompagnée d'accords de libre échange avec d'autres pays inaccessibles à nos produits agricoles et un accord OMC auront pour conséquence la perte de parts au marché et par là de la souveraineté alimentaire.


Il ne faut pas se faire des illusions sur ce concept, ceux qui y voient une nouvelle possibilité pour introduire des mesure de protectionnisme aux frontières se trompent lourdement. La souveraineté alimentaire se construira à une échelle plus large que celle des frontières nationales. Nous vivrons de plus en plus dans une société des échanges régionaux de proximité. Milan Munich et Lyon appartiennent à notre proximité.


Selon votre analyse, y a-t-il une opportunité ou une chance sur la scène mondiale pour que les politiques agricole puissent se construire autrement qu'en étant asservies au principe de libre échange?


Je n'ai jamais parlé d'un libre échange à l'échelle mondiale, mais d'un accord avec l'UE. Les conditions de vie et de consommation y sont très semblables aux nôtres. Je ne prétends pas que l'agriculture suisse doit être concurrentielle avec les agricultures du Brésil, de l'Inde ou de la Nouvelle Zélande. Pourtant, Il sera toujours plus difficile d'expliquer aux citoyens consommateurs pourquoi les coûts de production suisses, de 20 % supérieurs à ceux de nos voisins, nécessitent des<\!s> prix 100 % plus élevés. Cela sans compter les paiements directs par unité de surface ou par UGB deux à trois fois plus importants.


Ceux qui sont contre les ALEA argumentent qu'il est préférable de contrôler attentivement la politique agricole nationale en limitant les dégâts avec les projets PA2011 puis 2015, n'est-ce pas là une solution plus pragmatique?


Malgré des prix plus élevés et une rémunération substantielle des prestations générales et écologiques de l'agriculture, nous comptons, d'après l'USP presque un tiers de working poors en agriculture. De parler de "limiter les dégâts" et de "voie pragmatique" dans ces conditions me semble au moins un peu étonnant. Ou bien ces chiffres sont "relatifs" et on peut continuer au le rythme actuel, ou bien ils sont corrects et il faut agir. C'est l'avis du GPAO (Groupement pour une politique agricole offensive). Nous estimons qu'il vaut mieux se montrer offensif pour être à même de défendre des conditions cadres permettant à nos jeunes paysans de retrouver des perspectives. C'est ainsi qu'il sera encore possible à l'agriculture de se faire entendre et respecter sur le plan politique.


Propos recueillis par Christian Pidoux

2007-04-07

Beitrag von Swisscofel / Contribution de Swisscofel

Ohne Anpassung der heutigen Rahmenbedingungen (Arbeit, Energie, Investitionshilfen, etc.) würde ein Freihandelsabkommen im Agrar- und Lebensmittelbereich (FHAL) mit der EU den schweizerischen Früchte-, Gemüse- und Kartoffelhandel SWISSCOFEL vor grosse Probleme stellen.
Der Beitrag von Swisscofel > weiterlesen

Un accord de libre échange dans le domaine agroalimentaire (ALEA) dans les conditions cadres actuelles (main d'œuvre, énergie, aides financières, etc.) confronterait l'association de commerce fruits, légumes et pommes de terre SWISSCOFEL à de gros problèmes.
La contribution de Swisscofel > lire la suite

2007-03-29

Pourquoi je cours avec le GPAO ?

Par Jacques Janin

Ce qui m’importe, c’est le maintien à long terme d’une production agricole substantielle en Suisse. Or, une branche de production durablement non compétitive est condamnée à s’étioler. Une large part de la société helvétique ne verrait pas d’un mauvais œil pareil déclin. Plutôt qu’une agriculture productive de denrées alimentaires pour le marché, elle se contenterait volontiers d’une agriculture d’entretien du paysage très extensive, avec une faible densité de cheptel animalier et une population agricole clairsemée. Un type d’agriculture qu’on trouve en Ecosse, par exemple.

L’histoire enseigne que lorsque notre pays a cru devoir appliquer, dans l’isolement et suivant son seul intérêt immédiat, une politique agricole différente de celle de ses voisins, un écart des conditions de production et de prix s’est creusé, qui a appelé un endiguement protecteur toujours plus haut. Finalement, les partenaires socio-économiques et les décideurs politiques se sont regimbés et ont exigé une remise à niveau. En s’obstinant à défendre, solitairement, le statu quo, on accumule un arriéré d’adaptations en attente qui devra, plus tard, être éliminé en urgence et dans la douleur. Une autre règle d’or de l’économie est qu’il ne faut pas attendre d’être notoirement compétitif pour s’ouvrir à la concurrence ; mais, au contraire, il faut admettre un surplus de concurrence pour se forcer à améliorer sa compétitivité.

2007-03-21

Der Beitritt zur E.U. – Folgen für die österreichische Landwirtschaft


Der EU-Beitritt und seine Folgen für die heimische Landwirtschaft wurden vielfach skeptisch beurteilt. In einer Studie des Instituts für Nachhaltige Wirtschaftsentwicklung (Universität für Bodenkultur, Wien) und des WIFO werden die ökonomischen Konsequenzen im Rückblick eines Jahrzehnts beleuchtet. Die Ergebnisse zeigen, dass durch den EU-Beitritt der Strukturwandel gebremst wurde und vor- und nachgelagerte Wirtschaftsbereiche von einer Verbesserung der Handelsbedingungen profitierten. Zudem entwickelten sich die Agrareinkommen günstiger als im Vergleichsszenario ohne Beitritt. In diesem Fall hätten die GATT-Beschlüsse zur Liberalisierung des Agrarhandels ohne den Zugang zum Gemeinsamen Markt bewältigt werden müssen.



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Die Fenaco lehnt ein EU-Agrarfreihandelsabkommen ab

Stellungnahme zum Interview mit Willy Gehriger in "Der Schweizer Bauer" vom 23.2.2007


Vorab möchten wir allen am Fenaco Geschäftsjahr 2006 Beteiligten zum erfolgreichen Abschluss unsere Anerkennung aussprechen und auch weiterhin viel Erfolg wünschen. Besonders erfreulich ist, auch aus Sicht der Befürworter eines Freihandelsabkommens im Agrar- und Lebensmittelbereich mit der EU (FHAL), dass die Fenaco "an der Detailhandelsfront sehr erfolgreich gewirtschaftet hat". Für die Inlandproduktion sind zuverlässige Partner künftig bei offenen Grenzen noch entscheidender als heute.

Willy Gehriger sagt in seinem Interview zur Lage der Fenaco unter anderem "Die Öffnung kommt, das glauben wir auch", aber "Die Fenaco lehnt ein EU – Agrarfreihandelsabkommen ab" und kommt dann zum Schluss "aus bäuerlicher Perspektive wäre für die Landwirtschaft (der EU – Beitritt) sicher weniger schädlich als ein Agrarfreihandelsabkommen mit der EU".

Wir möchten hier nicht die eigentlich zentrale Frage stellen was für eine Öffnung die Fenaco dann kommen sieht und wie "schädlich" diese allenfalls für die Landwirtschaft wäre, sondern nur zum Argument Stellung nehmen, "wenn schon dann lieber gleich ein EU – Beitritt".

Ein Freihandelsabkommen im Agrar- und Lebensmittelbereich würde, wie das richtig dargestellt wurde auch die vor- und nachgelagerten Bereiche und nicht nur die landwirtschaftliche Produktion fordern. Die ablehnende Haltung der Fenaco, auch unter Berücksichtigung der Zusammensetzung der Konzernspitze, ist für uns verständlich und nachvollziehbar. Nicht nachvollziehbar und aus unserer Sicht schlicht falsch ist aber die Aussage, dass ein EU – Beitritt weniger "schädlich" für die Landwirtschaft sei als ein FHAL mit der EU. Dies, vereinfachend dargestellt aus folgenden Gründen:

- In Bezug auf den Markt sind die Auswirkungen eines FHAL mit der EU die gleichen wie die eines EU – Beitritts. Das ist richtig.
- Dagegen müssen wir mit einem FHAL nicht die gemeinsame europäische Agrarpolitik übernehmen, sondern bleiben selbständig in Bezug auf die Direktzahlungen und die Grundlagenverbesserungen. Die Direktzahlungen sind auf die Hektare oder die Tiereinheit umgerechnet bei uns immer noch mindestens 2 – 3 mal so hoch wie in den Nachbarländern. Der EU – Beitritt würde deshalb gegenüber einem FHAL zusätzlich eine starke Reduktion der Direktzahlungen bringen.
- Mit einem EU – Beitritt erreichen wir nicht wesentlich andere Rahmenbedingungen als mit einem FHAL, der Zulassung von Parallelimporten und der Anwendung des Cassis-de-Dijon Prinzipes. Mit Ausnahme der landwirtschaftlichen Produkte haben wir ja heute bereits freien Güterverkehr sowie Personen- und Kapitalfreizügigkeit. Dagegen würden durch einen EU – Beitritt die kostensteigernden Auswirkungen schweizerischer Gesetzesauflagen (Bauen, Umwelt- und Tierschutz etc.) nicht zwingend vermindert.

Ein EU – Beitritt wäre deshalb für die Landwirtschaft die noch grössere Herausforderung.
Wir gehen mit der Fenaco einig, die Öffnung kommt. Im Gegensatz zur Fenaco meinen wir aber, das ein FHAL mit der EU nicht nur für die gesamte Volkswirtschaft, sondern auch für die Landwirtschaft, von allen absehbaren alternativen Entwicklungen die beste ist. Sie fordert nicht nur die Landwirtschaft – wie in den letzten 15 Jahren – sondern zieht die vor- und nachgelagerten Bereiche in die notwendigen strukturellen Veränderungen mit ein. Und sie verlangt nicht nur harte Anpassungen von der Landwirtschaft, sondern öffnet auch, für diejenigen die sie wahrnehmen wollen, gewisse Perspektiven.
Hans Burger, Sekretär GOAP